41e congrès : la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) a 100 ans !

À l’occasion du congrès qui célèbre son centenaire, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) a tenu son forum dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris les 23 et 24 octobre 2022. 180 défenseur·es des droits humains, venu·es du monde entier, se sont réuni·es au nom d’un même combat : celui de la liberté, du respect des droits et de celles et ceux qui les défendent. Les débats et sessions de travail communes se poursuivent durant toute la semaine à l’hôtel Novotel de Paris est.La FIDH et son organisation membre française, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) organisent le 41e congrès de la FIDH, à Paris, du 23 au 27 octobre 2022. Ce congrès marque également le centenaire de la création de la FIDH, dont le siège est depuis l’origine à Paris. Un manifeste a été écrit à cette occasion, permettant de poser les fondations d’un nouveau siècle de défense des droits humains.

Depuis 1922 – à l’initiative des ligues française (LDH) et allemande – des organisations nationales de défense des droits basées en Europe, tirant les leçons des horreurs de la première guerre mondiale, puis venant du monde entier, se constituent en réseau mondial. 100 ans plus tard, en 2022, la FIDH compte 192 organisations membres dans 117 pays, et défend le slogan, toujours d’actualité, « la paix par les droits humains ».

Le congrès mondial de la FIDH rassemble les organisations membres du réseau, des expert·es internationaux·les et plus de 180 participant·es issu·es de groupes locaux de la société civile. Cet événement est l’occasion pour les organisations de défense des droits humains du monde entier de partager leurs expériences et les « meilleures » pratiques mises en place pour relever les défis en matière de protection des droits humains.

En 2022, le congrès de la FIDH porte sur la complexité et l’évolution des enjeux liés aux droits humains, tels que la crise environnementale, les biens communs, l’explosion de la pauvreté, l’universalité des droits et la gouvernance mondiale. Le congrès constitue également une étape décisive de la gouvernance démocratique de la FIDH.

Hommage à Assane Dioma NDIAYE

Rendons tout d’abord un hommage mérité au Président sortant Maître Assane Dioma NDIAYE pour ce qu’il a été, pour ce qu’il est  et pour ce qu’il a fait pour notre organisation.                            Parler de ses qualités intrinsèques pourrait nous prendre toute une journée, cependant permettez-moi d’en citer quelques unes:
▪ Citoyen engagé avec une courtoisie légendaire
▪ Connu pour sa cohérence dans son combat sans relâche, au service de la démocratie et du respect de la dignité humaine
▪ Un véritable militant des droits humains confirmé et imbu de valeurs
▪ D’un humanisme et d’une générosité qui ne sont plus à démontrer

Pour Assane Dioma NDIAYE le mot démocratie n’est  pas qu’une simple doctrine ou théorie, mais assurément  une lutte pour les droits des citoyens au quotidien. En outre  dans un contexte de tension sociopolitique et économique de notre pays, il a su donner l’exemple  aux associations, avec  au premier rang   la classe politique.

Après avoir dirigé pendant une dizaine d’années la Ligue Sénégalaise des Droits humains ( LSDH ) et, on ne le dira jamais assez, avoir porté très haut le flambeau de l’Association ici et ailleurs, Assane a sereinement remis le flambeau à son successeur avec  dignité. Pour tout dire il est par la grande porte invitant nos dirigeants à faire de même.

Face au ballet de chefs d’Etat et de présidents d’organisation rivés à leur poste,  puisse cet  acte tracer la voie  et rappeler que les cimetières sont remplis de personnes qui se croyaient indispensables.

Comparée souvent au mur des lamentations, la Ligue Sénégalaise des Droits humains  sous Maitre , n’a certes pas séché toutes les larmes des citoyens désemparés qui ont frappé à sa porte, mais a toujours tendu une main secourable et une oreille attentive à ces derniers pour contribuer à la solution de leurs problèmes respectifs.

Pour notre part, le défi est grand, sinon immense. Mais nous ferons de notre mieux pour maintenir le cap de la crédibilité et de la constance,  ces qualités qui ont valu à notre Association toute l’audience dont elle jouit surtout dans ces difficiles moments d’incertitude que traverse notre cher Sénégal.

ALASSANE SECK
Président de La LSDH

Equipe dirigeante

Dans le cadre de la continuité de la démocratie interne que la LSDH a toujours prôné dans sa mise en
œuvre, l’organisation a tenu ce matin samedi 26 Février 2022 son congrès ordinaire de renouvellement de
ses instances à la salle de conférence de la DAP (Direction de l’Administration Pénitentiaire) au camp
pénal de liberté VI.
Sous le THEME : DEFIS SECURITAIRES ET DROITS HUMAINS
Une nouvelle équipe composée pratiquement de jeunes hommes et femmes, va continuer désormais le
travail de promotion et de protection des droits humains pour un mandat 4 ans.
Voici la composition de l’équipe :

  • Maître Assane Dioma NDIAYE Président d’honneur et coordinateur du groupe d’action juridique et judiciaire
  • Alassane SECK, Président de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains
  • Awa GUEYE, 1ere Vice-présidente chargée des droits des enfants et des femmes ainsi que des actions sociales
  • Denis NDOUR, 2ème Vice-président chargé de la Communication et des enquêtes
  • Joseph Bagne FAYE, Secrétaire Général de la LSDH
  • Fama DIENG, Secrétaire Générale Adjointe
  • Samba CISSE, Chargé des relations avec les institutions internationales et les ONG
  • Pape SALL, Trésorier et chargé des programmes et de la recherche de financement
  • Mbaye CISSE, Chargé des droits sociaux, économiques et culturels, puis des questions foncières et minières
  • Ahma FAYE, Secrétaire Chargé de l’Organisation
  • Souleymane FALL, Secrétaire Adjoint chargé de l’organisation
  • Marvin REBEZ, Permanent au Siège de LSDH

LA Ligue Sénégalaise des Droits Humains ne ménagera aucun effort pour continuer son combat pour le
respect de la dignité humaine face aux défis du moment en partenariat avec Amnesty Sénégal et La
RADDHO qui ont été présentes à ce congrès

Délocalisation pour la reconstruction de l’Hôpital Aristide le Dantec

Dans le cadre des remous liés à la délocalisation pour la reconstruction de l’Hôpital Aristide le Dantec, la  Ligue Sénégalaise des  Droits Humains (LSDH) reste très préoccupée par le respect de la dignité humaine, des droits des patients et des travailleurs.

Nous rappelons que selon les Nations Unies, l’Etat a le devoir de garantir la bonne santé des populations en assurant une bonne prestation sanitaire dans ses services publics hospitaliers.

Nous exigeons que tous les malades qui ne trouveront pas de place dans leur lieu de transfert soient automatiquement pris en charge en urgence.

Nous exigeons que les malades qui sont dans des états critiques soient absolument transférés par ambulance et non laissés seuls à leurs accompagnants pour les acheminer dans des conditions qui peuvent leur être fatales.

Nous demandons au Directeur de l’Hôpital de veiller à ce que les employés ne soient pas envoyés en chômage technique pour servir de prétexte à leur licenciement.

Nous lançons un appel au gouvernement et au ministre de la santé en particulier de veiller à ce que le plan de redéploiement des services et personnels, soit respecté dans une démarche inclusive avec tous les acteurs.

 

Fait à Dakar, le 11 Août 2022

Le Président

Alassane SECK

LES EXIGENCES DE LA LSDH

La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) reste « très préoccupée par le respect de la dignité humaine, des droits » des patients et des travailleurs, selon son communiqué, parlant des remous liés à la délocalisation pour la reconstruction de l’Hôpital Aristide le Dantec.

L’organisation de défense des droits de l’homme, rappelant « que l’État a le devoir de garantir la bonne santé des populations en assurant une bonne prestation sanitaire dans ses services publics hospitaliers », exige « que tous les malades qui ne trouveront pas de place dans leur lieu de transfert soient automatiquement pris en charge en urgence ».

« Les malades qui sont dans des états critiques soient absolument transférés par ambulance et non laissés seuls à leurs accompagnants pour les acheminer dans des conditions qui peuvent leur être fatales », réclament, par ailleurs, Alassane Seck et Cie. Ils demandent au Directeur de l’Hôpital « de veiller à ce que les employés ne soient pas envoyés en chômage technique pour servir de prétexte à leur licenciement ». Avant de lancer « un appel » au gouvernement et au ministre de la Santé en particulier, « de veiller à ce que le plan de redéploiement des services et personnels, soit respecté dans une démarche inclusive avec tous les acteurs ».

Concernant le plan de redéploiement en question, l’Association cancer du sein Sénégal, dirigée par Diarra Gueye Kébé, a lancé un cri de cœur dans une lettre ouverte adressée au chef de l’État, Macky Sall. « Nous sommes réellement attristés, déboussolés et dans l’incertitude totale quant à la prise en charge correcte des malades en traitement contre le cancer, mais aussi pour tous les futurs cas qui ne vont pas manquer, au vu des tendances actuelles. Parce que chaque jour, malheureusement il y a de nouveaux cas qui se rajoutent aux anciens », a plaidé l’association. exige…

La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) reste « très préoccupée par le respect de la dignité humaine, des droits » des patients et des travailleurs, selon son communiqué, parlant des remous liés à la délocalisation pour la reconstruction de l’Hôpital Aristide le Dantec.

L’organisation de défense des droits de l’homme, rappelant « que l’État a le devoir de garantir la bonne santé des populations en assurant une bonne prestation sanitaire dans ses services publics hospitaliers », exige « que tous les malades qui ne trouveront pas de place dans leur lieu de transfert soient automatiquement pris en charge en urgence ».

« Les malades qui sont dans des états critiques soient absolument transférés par ambulance et non laissés seuls à leurs accompagnants pour les acheminer dans des conditions qui peuvent leur être fatales », réclament, par ailleurs, Alassane Seck et Cie. Ils demandent au Directeur de l’Hôpital « de veiller à ce que les employés ne soient pas envoyés en chômage technique pour servir de prétexte à leur licenciement ». Avant de lancer « un appel » au gouvernement et au ministre de la Santé en particulier, « de veiller à ce que le plan de redéploiement des services et personnels, soit respecté dans une démarche inclusive avec tous les acteurs ».

Concernant le plan de redéploiement en question, l’Association cancer du sein Sénégal, dirigée par Diarra Gueye Kébé, a lancé un cri de cœur dans une lettre ouverte adressée au chef de l’État, Macky Sall. « Nous sommes réellement attristés, déboussolés et dans l’incertitude totale quant à la prise en charge correcte des malades en traitement contre le cancer, mais aussi pour tous les futurs cas qui ne vont pas manquer, au vu des tendances actuelles. Parce que chaque jour, malheureusement il y a de nouveaux cas qui se rajoutent aux anciens », a plaidé l’association.